Cérémonie d’investiture du bureau de l’association des femmes ivoiriennes de France/
query_builder
S.E.M Charles Gomis aux femmes « Je rêve d’une grande association des ivoiriens de France ».
Le 11 Juillet 2015, à l’issue de la rencontre entre SEM Charles Gomis, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France et les présidentes d’associations de femmes ivoiriennes en France, un comité ad-hoc, chargé de la rédaction des textes constitutifs de la fédération des associations féminines et des femmes ivoiriennes de France, a été mis en place.
Après les appels à candidatures, l’élection de la présidente de l’Union interfédérale des associations féminines et femmes ivoiriennes de France (UIAFFIF) a eu lieu le 28 janvier 2017 sous la supervision de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris et a vu l’élection de madame Sanni Carole. S’en suivra un grand dîner gala de remerciement le 4 février et ce samedi 11 mars 2017, la cérémonie d’investiture de son bureau au palais des congrès de Montreuil en présence de SEM Charles Gomis et qui avait à ses côtés, le consul général, M. Haïdara Diarrassouba, le 1er conseiller, M. Diaby Vakaba, les conseillers diplomatiques, Ousmane Touré et Mandjalé Touré et enfin la présence remarquée de l' ambassadeurs de bonne volonté de l'UNESCO Salif Traoré dit Assal’fo.
SEM. Charles Gomis « Je rêve d’une grande association des ivoiriens de France ».
Principal initiateur de l’avènement de cette structure unique des femmes ivoiriennes de France, Charles Gomis n’a pas voulu se faire conter l’évènement du jour. « Ma présence parmi vous est d’abord l’expression de tout l’intérêt que le président Alassane Ouattara et son épouse accordent à la cause de la femme ivoirienne » a-t-il introduit et d’ajouter : « Comme par hasard, il y a trois jours le monde entier célébrait les droits des femmes et le thème de cette année, (autonomisation des femmes, ndlr) colle bien avec l’esprit qui m’a inspiré à vous rassembler…Afin que vous, les femmes, soyez autonomes pour contribuer au développement de notre pays, pour contribuer à la réconciliation et à la cohésion sociale…Car ce que femme veut dieu le veut ».
Aussi, l’Ambassadeur Charles Gomis a rappelé l’histoire des femmes pionnières de la lutte pour la libération en Côte d’Ivoire (marche sur Grand-Bassam), ces autres figures de la gente féminine qui ont fait la fierté de la Côte d’Ivoire indépendante. Telles, Gladys Anoma (première femme universitaire), Mme Boni Koffi (première femme avocate), Mme Tchikaya (première femme diplomate), Mme Jeanne Gervais (première femme ministre), Mme Hortense Aka Angui (première femme Maire).
Mais difficile pour le premier ivoirien de France de passer sous silence son rêve le plus ardent. « Dès ma prise de fonction mes collaborateurs et moi avons émis l’idée de mettre en place un mécanisme d’aide et de financement des projets issus de la diaspora. Pour ce faire, il faut organiser nos compatriotes. Et mon rêve, après cette structure des femmes, c’est d’avoir la grande association des ivoiriens de France » a-t-il prophétisé. Un rêve qui pourrait devenir une réalité car ce samedi ce sont la quasi-totalité des principales associations ivoiriennes en France, à savoir, la COGID, le COFID et la FADIV qui se sont succédé sur le podium pour apporter leurs soutiens à l’association des femmes ivoiriennes de France et à l’idée de voir naître cette grande association des ivoiriens de France.
Carole Sanni « je place mon mandat sous le sceau de l’union et la solidarité pour une Côte d’ivoire débout »
Pour la Présidente de l’UIAFFIF, Carole Sanni, il ne peut y avoir d’émergence de la Côte d’Ivoire sans les contributions des ivoiriens de la diaspora et surtout celles des femmes. « J’appelle ici et maintenant toutes mes sœurs ivoiriennes à nous lever comme une seule femme, à conjuguer toutes nos énergies en vue du développement économique et social de notre pays. Car sans notre union, il n’y aura pas d’avenir meilleur pour nous, nos maris et nos enfants » a-t-elle plaidé avant de présenter les organes de l’association. Un conseil d’administration, présidé par Mme Aïcha Fofana et composé de l’ensemble des membres du comité ad-hoc et un bureau exécutif composé des 7 candidates en lice lors des élections pour la présidence.
Tous les deux organes ont été investis par l’Ambassadeur Charles Gomis. Enfin, l’union des femmes ivoiriennes de France se veut apolitique, non gouvernementale, non confessionnelle et à but non lucratif. Elle a pour principaux objectifs de regrouper et mutualiser les associations féminines à but non lucratif et des femmes ivoiriennes, et particulièrement celles qui œuvrent dans les secteurs sociaux, économiques, culturels et communautaires ; De valoriser la femme ivoirienne en France ; De promouvoir l’excellence des femmes et des enfants de la diaspora ; D’aider à la recherche de financement relatif à l’émancipation et l’autonomisation de la femme et enfin d’accompagner sur le plan juridique et administratif les membres de l’Union.
