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JOURNEE MONDIALE DU CACAO ET DU CHOCOLAT 2017, LES ENTREPRISES AGISSENT POUR UN CACAO DURABLE
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Ce 28 septembre 2017, c’est l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France qui a accueilli la célébration de la journée mondiale du cacao. Un symbole fort pour le 1er pays producteur mondial de cacao et un enjeu, la durabilité de la filière.
Avant la célébration de la journée mondiale du cacao le dimanche 1er octobre, date de début de la nouvelle saison de production en Afrique de l'Ouest, le Syndicat du chocolat avait réuni des géants comme Nestlé, Mars, Lindt ou Ferrero, des PME comme Valrhona et quelque 4.000 artisans-chocolatiers.
À l'ambassade, Patrick Poirrier, président du syndicat et Pdg du groupe français Cémoi, a mis en avant le "triple défi" à relever pour arriver à un chocolat "durable" et socialement équitable, c'est-à-dire pour assainir et pérenniser le secteur.
La production de cacao "doit s'inscrire dans la lutte contre le dérèglement climatique en mettant fin à la déforestation et en développant l'agroforesterie", a dit M. Poirrier. Elle doit aussi "oeuvrer à une meilleur rémunération des planteurs" et "poursuivre la lutte" contre "les pires formes de travail des enfants".
Depuis plus de 4 ans le syndicat du chocolat, l’ambassade de Côte d’Ivoire en France, et le conseil café cacao travaillent ensemble à la fois pour faire connaitre la filière cacao auprès des institutionnels et pour développer un label "cacao origine ivoire".
C'est pourquoi cette année, la journée du cacao est placé sous le sceau des « Entreprises qui agissent pour un cacao durable » .
En marge de la Journée mondiale du cacao, le Syndicat du Chocolat a dévoilé le 28 septembre 2017, le premier Panorama des engagements sociaux et environnementaux des entreprises de la filière du cacao qui illustre, au travers des témoignages et des éclairages d’entreprises, de planteurs, d’ONG, et de chercheurs, l’engagement de tous les acteurs.
Les engagements pris par la Côte d'Ivoire en 2014 "d'aboutir à un cacao zéro déforestation" impliquent un "changement de comportement de tous les acteurs de la filière", a averti l'Ambassadeur Charles Gomis: planteurs, agronomes, industriels, distributeurs, jusqu'aux associations de consommateurs, et même les Etats.
Pour son pays, qui compte plus de 800.000 planteurs, le cacao est stratégique: il pèse 15 % du PIB ivoirien et plus de 40 % des recettes d'exportation, selon l'ambassadeur. "Un quart de la population dépend des cabosses de cacao", a-t-il dit.
Pour la première fois, un catalogue recensant ce qui est déjà mis en œuvre par les industriels sur le plan environnemental et sociétal a été publié.
Dans le contexte actuel de fléchissement des cours du cacao, il est plus que nécessaire de faire prendre conscience de toutes les actions menées par les entreprises du secteur du chocolat avec les pays producteurs de cacao – et en premier lieu la Côte d’Ivoire – pour agir en faveur de la durabilité de la filière, sa pérennisation et permettre d’augmenter les revenus et la qualité de vie des planteurs. C'est le but de la publication d’un panorama des engagements sociétaux et environnementaux des entreprises dans la filière cacao.
Deux thèmes ont été discutés lors des tables rondes : « cacao, s’adapter et agir face au dérèglement climatique » et « Coopératives, certifications, pour un nouveau modèle de production durable et rémunérateur ».
Désormais le leitmotiv est donc de renouveler au lieu de déforester, car si les pays producteurs admettent les ravages de la déforestation due à la cacaoculture, dénoncée début septembre par l'ONG Mighty Earth, ils estiment que "le paroxysme a été atteint durant la deuxième moitié du XXe siècle".
Leur premier objectif dès lors est de renouveler les plantations plutôt que de les étendre en défrichant la forêt, alors qu'il ne reste plus que "3,4 millions d'hectares de forêt en Côte d'Ivoire contre 16 millions en 1960", selon le document.
Dans plusieurs pays comme le Cameroun, le Ghana ou la Cote d'Ivoire, beaucoup d'arbres ont été plantés il y a plus de 40 ans, or ils atteignent leur pic de production à 20-25 ans, relève le document.
Alors que la Côte d'Ivoire compte sur le nouveau plant Mercedes, fruit de 15 ans de recherches, Valrhona a participé au financement du séquençage du génome du criollo, variété prisée pour le chocolat fin.
On est encore au début du chemin pour comprendre comment adapter la cacaoculture au changement climatique. Il faut régler la question de l'eau, celle de l'ombrage, mais les questions à résoudre sont différentes selon les zones" souligne M. Broun.

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