Hommage du DG de l’UNESCO au président OUATTARA
La Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique OUATTARA a assisté à la
2e édition de l’exposition «L’Art pour la Paix » au siège de l’UNESCO à Paris
accompagnée des ministres Kandia CAMARA de l’Education nationale et de
l’Enseignement technique, et de Maurice BANDAMA de la Culture et de la
Francophonie.
Ces œuvres d’art d’une qualité exceptionnelle exposées à l’UNESCO sont la création
de 28 artistes d’origine diverse (Africains, Français et ultramarins, Espagnol,
Norvégien, Allemand, Américain…) réunis pour l’occasion par l’artiste peintre
ivoirien, Fulgence NIAMBA, Commissaire général de cette exposition itinérante.
L’objectif de ces artistes est «d’établir un dialogue avec le grand public y compris les
jeunes, les décideurs et les professionnels de l’art de promouvoir la culture de la
paix auprès des nouvelles générations, d’attirer l’attention du grand public sur le
privilège de vivre dans un monde de libre expression, de démocratie et de paix, de
soutenir et encourager le dialogue dans la résolution des conflits.»
Cette exposition qui s’est déroulée sur trois journées – du 29 juin au 2 juillet – dans le
Hall Ségur de l’UNESCO, a connu son apothéose ce jeudi en présence de Mme
Dominique OUATTARA, marraine de la cérémonie de clôture.
Prononçant son mot de bienvenue, la Directrice Générale de l’UNESCO a salué « la
détermination du peuple de Côte d’Ivoire et de son président, M. Alassane
OUATTARA, à perpétuer cette culture de la paix.» La patronne de l’institution
onusienne a martelé que «l’art est le moyen de rapprochement des communautés, de
dialogue et de cohésion sociale. L’art est le moyen de libérer le meilleur pour nous-
mêmes des valeurs positives de créativité, de dépassement de soi.»
Dans son allocution, la DG de l’UNESCO n’a pas omis de rappeler qu’«à l’issue des
crises politiques qu’a traversées le pays, l’UNESCO a mis en œuvre un programme
global en faveur de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation et la réconciliation. Ce
programme accompagne un vaste mouvement citoyen pour la paix et la jeunesse.»
Au nombre des initiatives de l’UNESCO en faveur de notre pays, il faut retenir la
confection d’un manuel de référence de la CEDEAO sur la paix, les droits humains, la
citoyenneté, la démocratie et l’intégration régionale traduit en trois langues locales – le
Dioula, le Baoulé et le Guéré – grâce au soutien de l’Agence africaine de
développement.
Mme Irina BOKOVA a également salué la courageuse volonté gouvernementale,
portée par la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique, Mme
Kandia CAMARA, de rendre l’école obligatoire dès l’âge de 6 ans jusqu’à 16 ans sur
l’étendue du territoire. Une décision qui sera mise en application dès la rentrée
prochaine par la tutelle ministérielle. A ce sujet d’ailleurs, la ministre Kandia
CAMARA a le soutien du chef de l’Etat et de tout le gouvernement pour relever ce
défi majeur qui vise à faire reculer l’analphabétisme dans notre pays.
Intervenant à la tribune, Mme Dominique OUATTARA n’a pas manqué, à son tour, de
rendre un vibrant hommage à la DG de l’UNESCO. «Mme la Directrice générale,
sous votre mandat, notre pays, la Côte d’Ivoire bénéficie de toutes les attentions de
l’UNESCO, tant au niveau des appuis à l’éducation qu’à la culture» a-t-elle relevé.
La Première Dame a également apprécié la justesse du choix du thème «la femme et la
paix» qui «met en exergue le rôle prépondérant des femmes pour la promotion de la
paix.» Elle n’a pas caché sa satisfaction de voir une présence significative des femmes
peintres à cette exposition.
Le ministre de la Culture et de la Francophone, M. Maurice Kouakou BANDAMA, a
réitéré aux mêmes remerciements adressés à la patronne de l’UNESCO. Mais non sans
avoir rappelé que c’est sous sa mandature que la ville de Grand Bassam a été inscrite
comme patrimoine mondial de l’UNESCO le 1er juillet 2012. Le ministre ivoirien a
promis que la Côte d’Ivoire ne décevra pas pour l’honneur qui lui est fait et que le
gouvernement mettra tout en œuvre pour préserver et protéger ce site. M. BANDAMA
a d’ailleurs annoncé que l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà investi près de 100 millions de
dollars américain pour la réhabilitation de la partie de la ville consacrée à l’UNESCO.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la 2e édition de l’exposition «L’Art pour la
Paix » a tenu toutes ses promesses vu le nombreux public qui a effectué le
déplacement pour venir apprécier le travail de créativité des artistes en faveur de la
paix. Le Commissaire Général de l’exposition, M. Fulgence NIAMBA, a, quant à lui,
souhaité que l’édition à venir connaisse le même succès escompté.