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Paris / Théâtre de la Villette DANSE Africaine Contemporaine
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Le Sacre du printemps : une rencontre entre l’Afrique et l’univers de Pina Bausch, avec trente-quatre danseurs venus de toute l’Afrique dont la Côte d’Ivoire.
C’est une collaboration exceptionnelle, celle d’une trentaine de danseuses et danseurs issus de 14 pays africains qui ont interprété « Le Sacre du printemps » de Pina Bausch.
Mise en scène par Malou Airaudo, qui a été l’une des interprètes de la première heure de Pina Bausch et Germaine Acogny, considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine, « Le Sacre du printemps », est un grand rite sacral païen, un chef-d’œuvre de Stravinsky, qui n’a cessé d’inspirer les chorégraphes contemporains.
Germaine Acogny et Malou Auraudo ont proposé en duo une version admirable de ce « Sacre du printemps » de Pina Bausch.
Invité à cette représentation exceptionnelle, L’Ambassadeur Maurice Kouakou BANDAMAN a rencontré la troupe de jeunes danseurs ivoiriens qui ont participé à cette représentation.
Ces trente-quatre danseurs africains, se sont emparés avec évidence de cette œuvre magistrale.
l’Ambassadeur Maurice Kouakou BANDAMAN s’est dit très ému et très honoré de voir de jeunes danseurs africains vivre leur rêve et toucher le sommet sur une grande scène française. Une fierté pour la Côte d’Ivoire de les voir briller auprès des plus grands.
Il a salué le très beau travail accompli par ces femmes et ces hommes, sélectionnés parmi cent trente-sept candidats à l’issue d’auditions vidéos , puis d’ateliers au Burkina Faso, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Ils se sont admirablement appropriés cette œuvre relevant d’une tradition et d’un vocabulaire gestuel qui n’était sans doute pas familiers à la plupart d’entre eux, même si Germaine Acogny souligne volontiers l’universalité voire le caractère africain de « Sacré de Printemps ».
Pendant des mois, à l’École des Sables, au sud de Dakar, une équipe d’artistes du Tanztheater Wuppertal a transmis à des interprètes de 14 pays d’Afrique l’essence du Sacre chorégraphié par Bausch en 1975. Sur le sol recouvert de terre, danseurs et danseuses s’opposent, et se livrent à une lutte sauvage et poétique jusqu’au sacrifice de l’Élue.
Germaine Acogny et Malou Auraudo, ce sont deux destins de femmes et deux traditions de danse qui s’entrecroisent. Une rencontre exceptionnelle de cultures qui fonctionne à merveilles, duo sensible et émouvant, reflet des échanges et de la richesse des histoires respectives.
Ces deux grandes dames de l’art chorégraphique, interprètes d’exception, nous ont invité à un rituel qui avec beaucoup de douceur revisite leurs parcours et évoque leur rencontre à l’École des Sables de Dakar.
Deux femmes à la présence éblouissante et qui ont laissé entrevoir tout ce qu’elles ont en commun et présenter une magnifique version du « Sacre du printemps ».
Le succès public est au rendez-vous puisqu’après les représentations de Paris, des tournées aux Etats-Unis, sont d’ores et déjà prévues et déjà complètes.
Rappelons que Germaine Acogny est une Chorégraphe et danseuse. Une des personnalités les plus connues de la danse africaine contemporaine, notamment dans le domaine de son enseignement et de son développement. Entre 1977 et 1982, elle assure la direction artistique de l’emblématique école Mudra Afrique, créé par Maurice Béjart et le Président Leopold Sédar Senghor à Dakar. Depuis, elle danse, chorégraphie et enseigne dans le monde entier.
L’artiste a créé sa propre technique de Danse Africaine Moderne. Ses solos tournent partout dans le monde.
En 1996, elle a décidé de mettre toute son énergie et son expérience à la disposition des jeunes danseurs et chorégraphes africains et a bâti, avec son mari allemand Helmut Vogt, l’Ecole des Sables de Dakar, qui est officiellement inaugurée en 2004.
En 2015, elle décide de se retirer de la direction artistique de l’École ; son fils, Patrick Acogny, danseur-chorégraphe, professeur, prend la relève.
À l’origine, Le Sacre du Printemps est un ballet composé pour Les Ballets Russes de la compagnie du chorégraphe Serge de Diaghilev. Écrit par Igor Stravinsky, il fut chorégraphié par le danseur Vaslav Nijinski (1889-1950) entre 1910 et 1913. Il raconte l’histoire d’une jeune fille sacrifiée au Dieu du Printemps dans l’espoir d’un renouveau, à l’époque d’une Russie ancienne et païenne.
Chorégraphiée de multiples fois à travers le monde, la version de Pina Bausch, malheureusement disparue en 2009, est une des plus célèbres reprises. Sa première représentation eut lieu le 3 décembre 1975 à l’Opéra de Wuppertal. Elle explore les notions d’ensemble, d’associations, de dissociations et d’isolement pour mettre en scène la jeune fille choisie pour le sacrifice. Cette dernière est représentée par un tissu rose autour duquel se forme la danse. Les corps s’en éloignent, le jettent, n’en veulent pas, s’approchent et s’en écartent. Les danseurs se retrouvent deux à deux ou en bloc pour s’en protéger. La couleur rose du tissu tranche avec les tons naturels du blanc des robes, du noir des pantalons masculins et du marron de la terre sur laquelle se déroule la pièce.
L’utilisation de la terre comme choix du sol pourrait évoquer l’image des rites païens, communément imaginés dans la nature, peut-être en forêt, du moins à des époques préindustrielles.

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