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Ambassade de Côte d´Ivoire en France

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IMMATRICULATION DES IVOIRIENS DE FRANCE: RÉUNION D’INFORMATION ET D’ÉCHANGE AVEC LES ASSOICIATIONS
query_builder 13-09-2014


ce samedi 13 septembre 2014 une rencontre importante a eu lieu dans la salle de réunion de l’ambassade de Côte d’Ivoire entre Monsieur DIABY VACABA , le Premier Conseiller, avec à ses côtés le Consul Monsieur AÏDARA Chérif et le Vice-Consul Monsieur AMON AKA (responsable du service de la Légalisation, de l’immatriculation et de l’état civil) et de nombreux de représentants et Présidents d’associations d’Ivoiriens de France, venus s’informer de la reprise de l’émission des cartes Consulaires.

Le Premier Conseiller a rappelé avant toute chose que le rôle de l’ambassade est d’abord et avant tout, un rôle de protection et de promotion de nos concitoyens à l’étranger. Il a insisté sur le fait que les informations et documents consulaires sont soumis à la convention de Vienne et ne sauraient donc faire l’objet d’aucune pression pour être donné ni au pays d’accueil, ni avoir une quelconque utilisation autres que celles pour lesquelles ils sont destinés.
La fonction d’une ambassade étant d’assurer la gestion administrative du pays à l’étranger, elle est un prolongement des administrations ivoiriennes à l’étranger. Le devoir de protection s’entend aussi au plan administratif.

La Côte d’Ivoire est l’une des rares représentations diplomatiques dans le monde à ne pas procéder à l’immatriculation de ses concitoyens de l’étranger, ce qui rend difficile leur gestion.
Le lancement de l’immatriculation est donc primordiale, car elle va permettre une meilleure organisation pour la construction d’une diaspora forte et structurée.
En prévision du lancement de cette opération immatriculation et la reconstitution des archives administratives civiles des Ivoiriens de France, interrompue depuis l’année 2000, une invitation a été lancée aux représentants et responsables d’associations d’assister à cette première réunion de prise de contact au cours de la laquelle le Premier Conseiller, ainsi que le Vice Consul Amon Aka ont exposé les conditions de reprise et d’obtention d’un certain nombre de documents administratifs, notamment des cartes consulaires.

Le premier conseiller est longuement revenu sur la réorganisation administrative au sein de l’ambassade, en ce qui concerne l’état civil et la mise à jour des registres de l’ambassade, ce qui permettra l’obtention de certains documents directement à Paris, sans nécessité de se déplacer à Abidjan.
Pour la mise à jour des registres, pour les enfants nés en France de parent Ivoirien et non encore déclarés, il n’est pas trop tard pour faire les déclarations et régulariser leurs situation administrative.

La question des cartes d’identité perdues en 2011 lors des élections a également été abordée. Tous les ivoiriens vont devoir refaire la procédure d’obtention de la nouvelle carte d’identité lancée en Côte d’Ivoire au mois de juillet dernier par le Ministère de l’Intérieur. La procédure d’enrôlement pour la diaspora n’ayant pas encore débuté, ceux qui le peuvent pourront se rendre à Abidjan pour s’enrôler.

293 associations sont répertoriées à l’ambassade dont certaines depuis très longtemps, il convient donc de remettre les fichers à jour. Les rapports d’activités des associations qui doivent parvenir chaque année à l’ambassade ne sont pas envoyés. Il devient donc impossible pour l’ambassade d’attester de leur existence, de suivre leur évolution et donc de répondre plus efficacement aux besoins des associations ou de les associer aux activités de l’ambassade.
Il est donc important que chaque association se mette à jour en prenant connaissance des nouvelles dispositions pour l’enregistrement des associations qui sera largement bientôt diffusées.


Pour les représentants qui ont déploré que ce type de rencontre ne soit pas plus récurent. Le Premier Conseiller leur a assuré que l’ambassade jouera désormais son rôle de rapprochement et s’est engagé à poser le cadre de fonctionnement des associations ivoirienne de France en instaurant une régularité à ces rencontres d’échanges et de bilan. Il n’a pas manquée de réitérer la nécessité de rassembler les petites associations, communautaires pour la plus part, en fédération, condition indispensable pour la mise en place d’un haut conseil des Ivoiriens de la diaspora ou d’un conseil supérieur des associations ivoirienne de France sur le modèle de nos voisins Maliens et sénégalais.
Ensemble la diaspora représente un poids économique important dans les pays d’origine. Elles peuvent donc prétendre à des hautes fonctions au sein de l’appareil de l’État et des institutions.
Beaucoup de poste ont été ainsi perdu parce que les compétences ne sont pas répertoriées. Un ministère des ivoiriens de l’extérieur vient de voir le jour et Un certain nombre de compétences issues de la diaspora se sont déjà imposées : le Ministre de la poste et des NTIC Monsieur Bruno kone, le Ministre du budget, le directeur de la CEPECI, Monsieur Essy Amara, celui de la RTI, Monsieur Ahamadou Bakayoko... Ils ont ouvert la voie mais beaucoup reste à faire en terme d’organisation pour avoir de la visibilité et cela va passer par l’immatriculation et l’identification.
La proposition unanimement formulée par les intervenants est qu’il revient à l’ambassade d’organiser le cadre de mise en place de cette fédération.

Les premières rencontres seront bientôt organisées et vont consister dans un premier temps à actualiser la liste des associations, à déterminer leurs domaines d’interventions, déterminer les compétences qui les composent, afin de mettre en place un cadre de collaboration entre les associations elles-mêmes, puisqu’elles sont en charge des problèmes immédiats de nos concitoyens, puis avec l’ambassade.
Car c’est ensemble qui nous y arriverons.



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