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Dakar 2014, XVe Sommet de la Francophonie
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Le 15e Sommet de la Francophonie se déroulera à Dakar du 29 au 30 novembre.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’OIF se réunissent ce mardi 25 novembre 2014 pour définir les prochaines orientations de la Francophonie, statuer sur l’admission de nouveaux pays membres et élire le prochain Secrétaire général de la Francophonie.

Le chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye,ministre de la culture et de la communication du Sénégal,a exprimé, sa satisfaction des dispositions mises en place, dans l’organisation du Sommet de la Francophonie. Aujourd’hui, la conférence des ministres s’est ouverte ce matin après la réunion du conseil permanent de la Francophonie.
« Tout ce qui sera issu de ce Cpf, présidé par le Secrétaire général de l’Oif, sera retransmis aux ministres des Affaires étrangères qui vont se réunir le mercredi 26 novembre à l’occasion de la Conférence ministérielle francophone », a annoncé Mankeur Ndiaye au cours de sa visite d’hier.

Il a rappelé que la Conférence ministérielle francophone va examiner tous les projets de résolutions, le projet de la déclaration de Dakar ainsi que toutes les suggestions et propositions faites par le Conseil permanent de la Francophonie en ce qui concerne notamment le statut d’observateur demandé par des pays Etats tels que le Mexique et le Kossovo.
Mankeur Ndiaye a réaffirmé, que tout est fin prêt pour une bonne tenue du 15ème Sommet de la Francophonie. « Tout est fin prêt, la presse est mobilisée et les aménagements qu’on avait prévus sont tous mis en place. Je pense que nous aurons un grand sommet de la Francophonie qui va marquer, à jamais, l’histoire de cette organisation », a-t-il soutenu avec satisfaction. Il a déclaré que quelque 35 chefs d’Etat et de gouvernement ont confirmé leur venue à Dakar, pour assister au Sommet. «35 déjà, c’est un record extrêmement important. D’autres Etats membres de la Francophonie seront représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, leurs ambassadeurs. C’est comme cela que ça se passe partout dans le monde. Dans toutes les conférences internationales, vous ne verrez aucun sommet où vous avez tous les chefs d’Etat et de gouvernement», a ajouté, le chef de la diplomatie sénégalaise.
Il est revenu sur le contexte du sommet marqué par « la crise au Sahel et la maladie à virus Ebola. Autant de facteurs qui peuvent, à son avis, être déterminants, au dernier moment, dans la participation ou non de tel ou tel autre pays.
Mankeur Ndiaye a dit son espoir de voir les consultations en cours déboucher sur un consensus autour d’une personnalité forte qui puisse conduire les destinées de la Francophonie en remplacement du président Abdou Diouf. Concernant les projets économiques, Mankeur Ndiaye est d’avis que l’Oif doit trouver des ressources tout à fait nouvelles, innovantes pour financer les programmes de développement, les vastes chantiers qui sont en cours dans l’espace francophone. Il a ajouté que le sommet de Dakar sera surtout marqué par l’adoption de la stratégie économique de la francophonie. «Pour mettre en œuvre ce programme, il faut suffisamment de ressources et c’est important », a-t-il poursuivi, soulignant que l’Oif a la crédibilité et l’autorité internationale qu’il faut, pour réussir ce pari économique. Il a rappelé qu’à l’image des autres organisations internationales, l’Oif compte beaucoup sur les contributions des Etats membres. Mais cela ne suffit pas ; surtout que tous les Etats ne s’acquittent pas régulièrement de leurs contributions. «Parfois, il y a des Etats qui ne contribuent pas régulièrement et l’organisation ressent cela dans son fonctionnement», a révélé le ministre Mankeur Ndiaye. Heureusement que nous avons de grands contributeurs, a-t-il déclaré, citant la France, la Belgique et le Canada. Il a aussi révélé que le budget annuel des contributions du Sénégal aux organisations internationales tourne autour de 3 milliards et demi de FCfa.

"Ce sommet connaîtra un succès retentissant car le village de la Francophonie le connaît déjà", a notamment dit M. Ndiaye. Il s’adressait à la presse au terme de l’inauguration du Village de la Francophonie par le Premier ministre Mohammed Dionne.

Installé au Grand Théâtre national, le Village de la Francophonie se veut un espace convivial ouvert au public. Il a pour objectif de faire découvrir le monde de la francophonie et sa riche diversité culturelle à travers un programme d’animation et d’exposition sur six espaces.

Le concept du village prend en compte les préoccupations de la thématique du sommet et est orienté vers le numérique au service du développement et de la diversité culturelle.

Le village de la francophonie est composé de zones institutionnelles, d’animation culturelle, d’exposition culturelle et de services comprenant un espace commercial.

Selon le ministre de la culture, ce village montre les diverses richesses culturelles de la francophonie. "Mais la nouvelle dimension de la francophonie est économique. Et cela est formidable pour le bien des populations. Les expositions montrent les aspects culturel, social et économique de la francophonie", a poursuivi Mbagnick Ndiaye.

Il a souligné que toutes les dispositions sont prises pour mettre la presse dans de bonnes conditions de travail que ce soit à Dakar ou au Centre international des conférences de Diamniadio qui abrite les travaux du sommet.

Le 15e sommet de la francophonie se tient les 29 et 30 novembre à Dakar sous le thème:"Femmes et jeunes en francophonie: vecteurs de paix et acteurs de développement".



LUTTE CONTRE EBOLA : Mankeur Ndiaye a révélé un projet de résolution du Sénégal aux Nations unies
Mankeur a révélé, hier, que le Sénégal a présenté un projet de résolution, aux Nations unies, pour la lutte contre la maladie à virus Ebola. Il a appelé à plus de solidarité dans l’espace francophone. Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a souligné, hier, que le Sénégal a présenté un projet de résolution, aux Nations unies, pour la lutte contre la maladie à virus Ebola. « C’est un acte de solidarité pour mobiliser la communauté francophone, lever le maximum de ressources pour appuyer les pays qui sont touchés. Ils sont trois pays dans la Sous-région à être affectés dont la Guinée qui est un Etat membre de l’Oif. C’est un acte fort de solidarité qu’un pays qui ne soit pas touché soumette aux Nations unies, un projet de résolution de cette nature », a-t-il soutenu, avec satisfaction. Il a appelé à plus de solidarité dans l’espace francophone. « Une organisation comme l’Oif ne peut fonctionner que sur la base de la solidarité. Il faut que ceux qui sont les plus nantis aident ceux qui sont plus faibles. C’est pourquoi, sur les thématiques que nous développons au sein de l’oif, nous mettons l’accent sur la solidarité entre pays riches et pays moins riches», a ajouté le chef de la diplomatie sénégalaise.



COLLOQUE SUR LE GENRE ET LA DIVERSITÉ : Mbagnick Ndiaye invite à bannir les représentations discriminantes
Le colloque sur le genre et la diversité organisé par le Réseau Théophraste, en association avec le Cesti et avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, a été une occasion pour le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, de plaider pour l’extraction de nos sociétés démocratiques des représentations discriminantes et de donner aux femmes la place qu’elles méritent.
À travers ce colloque organisé en marge du 15e sommet de la Francophonie sur le thème « Genre et diversité : les enjeux de la représentativité dans les médias », les membres du Réseau Théophraste qui fête son 20e anniversaire ont voulu explorer les différents problèmes que posent le genre et la diversité comme catégories d’analyse des médias. Le ministre de la Culture et de la Communication, qui procédait hier à l’ouverture de cette rencontre internationale, s’est réjoui de la pertinence du thème choisi, qui, à son avis, cadre parfaitement avec celui du 15e sommet : « Femmes et jeunes en Francophonie, vecteurs de paix et acteurs de développement ». Mbagnick Ndiaye a félicité le réseau qui fête ses 20 ans d’existence au service des centres de formation en journalisme dans l’espace francophone. « Le thème « Genre et diversité » est une des problématiques auxquelles doivent impérativement réfléchir les professionnels des médias. Nous vivons aujourd’hui une époque qui consacre l’ordre démocratique et vante le triomphe des libertés, tant individuelle que collective », a dit Mbagnick Ndiaye, qui a déploré le fait que la question du genre et de la diversité n’ait pas encore trouvé de réponse satisfaisante ; ce qui, à l’en croire, n’est pas en phase avec les valeurs démocratiques et libérales du siècle.

Lutter contre les stéréotypes
« Aujourd’hui, les femmes peinent à sortir du stéréotype discriminant imposé par la structuration sociale et elle continue à être régulée, reléguée au second plan. Les médias ne sont pas totalement étrangers à cette situation, leur responsabilité est engagée », a dit le ministre. « Devenus aujourd’hui hyperpuissants grâce au numérique, les médias donnent à voir, en l’absence de toute analyse critique, ses représentations sociales de la femme et même les reproduisent dans leur propre univers. D’autre part, la diversité des médias et leur contenu ne rendent pas compte de la pluralité et de la dignité des identités et des conditions au sein de la société, or la liberté d’expression des médias, pour faire sens, doit indubitablement répondre à cette exigence », a fait savoir Mbagnick Ndiaye. Face à l’intérêt du thème, il y a urgence, selon le ministre, de purger nos sociétés démocratiques des représentations discriminantes. Les conclusions des travaux permettront d’avoir une autre vision, une autre approche de ce thème d’une extrême importance.
Les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Culture et de la Communication, attendent avec impatience les conclusions pour pouvoir trouver une solution à ce problème. El Hadji Hamidou Kassé a, pour sa part, relevé que le Comité scientifique du 15e sommet de la Francophonie a voulu innover en organisant de nombreuses rencontres intellectuelles et scientifiques, mais aussi à encourager divers acteurs à en faire autant pour nourrir intellectuellement et scientifiquement le processus de préparation. M. Kassé a promis le partage de l’ensemble des conclusions des rapports et recommandations dans l’espace francophone à travers le réseau et des instances officielles de la Francophonie.

« Identité francophone »
Pour le directeur du Cesti, ce colloque doit être une occasion pour consolider la vocation d’espace de solidarité entre les écoles de formation en journalisme de l’espace francophone. « Nous avons une identité francophone, d’autant plus riche qu’il serait le produit de la pluralité des différents horizons culturels qui la compose. C’est certainement dans ce contexte de pluralité et de diversité que le thème de notre colloque trouve sa pertinence », a souligné Ibrahima Sarr.
Ce colloque est, à son avis, symbolique, du fait qu’il se tient près de Joal, lieu de naissance de Léopold Sédar Senghor, un des pères fondateurs de la Francophonie. « Tout en s’enracinant dans les valeurs culturelles du monde noir, notamment africaines, Senghor aura consacré une bonne partie de son énergie à la création d’un espace d’expression des peuples ayant en commun l’usage de la langue française, la Francophonie », a fait savoir Ibrahima Sarr, qui a insisté sur la responsabilité des écoles qui forment les journalistes à montrer le caractère fondamental de la représentativité des diversités de la société. Pour le directeur du Cesti, « cette diversité culturelle et linguistique, mais aussi des segments de la société, le genre notamment, constitue une composante à prendre en compte dans le traitement de l’information et dans la formation des journalistes ».



FORMATION AU JOURNALISME : Les centres du continent invités à s’inspirer du Cesti

Le président du réseau mondial francophone des écoles de journalisme (Théophraste) a indiqué, hier, que l’avenir des médias se joue en Afrique. Pascal Guénée a invité les centres de formation en journalisme du continent à s’inspirer du Cesti.
Avec l’incroyable croissance des médias mobiles, l’avenir des médias se joue en Afrique. C’est la conviction de Pascal Guénée. Le président du Réseau Théophraste a souhaité hier, lors du colloque sur le thème « Genre et diversité », que ce renouveau observé ces dernières années soit aussi celui de la formation au journalisme. « Des centres exemplaires comme le Cesti doivent servir de modèles à de nombreux autres sur le continent où nous trouvons tous les ingrédients nécessaires pour la réussite des écoles de journalisme », a dit M. Guénée. « La capacité et le droit de sélectionner ses étudiants, l’appui sur des équipes de recherche d’une université d’excellence et d’un directeur dynamique et volontaire, participent au développement international de nos écoles de formation et de notre discipline », a-t-il ajouté. M. Guénée estime qu’avec l’avènement de la mobilité numérique, les citoyens souhaitent être informés n’importe quand, n’importe où et sur n’importe quel support. « S’il y a crise, ce n’est pas celle de l’information, mais celle du modèle économique des médias », a-t-il assuré. Pour M. Guénée, les étudiants des écoles de journalisme ont dépassé l’ère de ténèbres et vivent avec une multitude d’outils à leur disposition et une ardente obligation de bâtir ce nouveau paysage des médias, sur des modèles encore inexplorés, en produisant une information qui soit aussi à l’image de ce que les citoyens attendent. « Parmi leurs responsabilités figure la reconquête de la confiance du public », a-t-il indiqué. « Au cœur de cette tâche, la thématique de notre colloque fait des enjeux de la représentativité dans les médias prend en compte la diversité dans le traitement de l’information. Ce n’est pas seulement une attitude responsable, c’est aussi partir à cette reconquête du public, en proposant des médias qui leur ressemblent », a-t-il relevé. « Nous avons la chance de travailler sur un champ, le journalisme, qui se prête à la pluridisciplinarité et qui permet aussi l’interdisciplinarité. Un point de plus qui nous fait revendiquer, partout dans le monde, notre place un peu à part », a-t-il indiqué.



La dimension nouvelle de la Francophonie est économique, selon le ministre de la Culture

« La nouvelle dimension de la Francophonie est économique », en raison des différentes entreprises qui ont exposé leurs produits au Village de la Francophonie ouvert du 24 au 30 novembre au Grand Théâtre, a déclaré lundi, à Dakar, Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de la Communication.
« Je pense que la nouvelle dimension de la Francophonie est une dimension économique et tant mieux, parce que tout le processus c’est de trouver le bien-être de l’homme d’une manière générale », a-t-il dit. M. Ndiaye s’exprimait au terme de la cérémonie d’inauguration et de visite des stands du Village de la Francophonie inauguré par le Premier ministre, Mahammad Dionne. Divers espaces d’exposition (institutionnel, animation, services, culturel, espace enfants) constituent le Village de la Francophonie consacré au thème : « Le numérique au service de la diversité culturelle et du développement ». La manifestation s’est déroulée en présence des représentants de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), des institutions nationales, etc.
Selon M. Ndiaye, « dans cette ère francophone, avec quelques milliers de personnes, il était normal que l’économie joue un rôle extrêmement important ». « Tous ceux qui sont en train d’exposer des produits viennent de partout. Et ceci dénote la diversité qui existe entre les stands », a-t-il indiqué. « Je pense que le sommet connaîtra un succès retentissant, parce que le Village le connaît », a notamment martelé le ministre de la Culture et de la Communication. Le Village de la Francophonie est la principale manifestation d’envergure du sommet et le lieu de convergence des délégations et du grand public, selon les organisateurs. Ainsi, du 24 au 30 novembre, tous les soirs, de 19 h à 22 h, des artistes de renom comme Baaba Maal, Ismael Lô, Thione Seck, le groupe Magic System de la Cöte d’Ivoire, Fatou Guewel, Idrissa Diop, entre autres, vont s’y produire.



EXPOSITION «DEUX GENERATIONS DE FEMMES…» : Le vernissage prévu ce soir au théâtre Sorano
Le Théâtre national Daniel Sorano abritera, ce soir à 16h, le vernissage de l’exposition « Deux générations de femmes…, une vocation ». Cette programmation s’inscrit dans la cadre du XVème Sommet de la francophonie. Il s’agit, à travers cette exposition, explique le communiqué reçu à la rédaction, de la présentation, par le Musée de la femme Henriette Bathily, d’une galerie de portraits de femmes francophones, aux niveaux national et mondial. Cela, dans l’objectif de rendre hommage à des femmes qui sont de véritables rôles-modèles dans différents milieux professionnels. Il s’agit, explique cette même source, de la Recherche sur les produits alimentaires, de la diplomatie, du monde rural, du sport, de l’humanitaire, de l’action sociale… Ce faisant, des femmes à l’image Dr. Marie -Thérèse Basse Senghor, Prof Salimata Wade, Prof. Aram Diop Fall, Fatou Gaye seront célébrée.
D’autres francophones pionnières du Mali, de la France, du Canada, de la République de Maurice seront aussi fêtées.

Article " Le soleil"

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