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LE TRAVAIL DES ENFANTS SUR LE CACAO AU CENTRE D’UNE CONFÉRENCE DÉBAT À PARIS
query_builder 24-09-2019


Prenant part à une conférence débat sur le Cacao à Paris, le 24 septembre dernier, l’Ambassadeur Charles Gomis, a rassuré ses interlocuteurs sur la fiabilité du cacao ivoirien et les dispositions prises par le pays pour lutter contre le travail des enfants.
L’Ambassadeur a reconnu que des enfants pouvaient aider au champ ou dans les plantations pendant les vacances et les week-ends sans accomplir des tâches pénibles ou dangereuses pour leur santé, au détriment de leur éducation. Et cela a été admis et vérifié par le Bureau international du travail (BIT).
L’Ambassadeur a réaffirmé, sans équivoque, l’engagement du Gouvernent ivoirien à éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao avec la mise en place d’un Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, (CIM) composé de 13 Ministères. Le Comité National de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS) est présidé par la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique OUATTARA. Il rassemble le BIT, l’UNICEF, des coopératives et des industriels de cacao ainsi que des ONG nationales et internationales qui travaillent dans le domaine de la protection de l’enfant. Et de rappeler que pour plus d’efficacité cette action gouvernementale est couplée avec des actions concrètes de la part de l’industrie du cacao et du chocolat dans la chaîne de remédiation du phénomène.
La Première Dame Dominique Ouattara rappelait d’ailleurs le 18 septembre dernier, lors de sa visite à Washington DC (USA), au cours de la table ronde sur la problématique de la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire et la menace d’embargo qui pesait sur le cacao de Côte d’Ivoire que « Le troisième plan d’action 2019-2021 vient d’être adopté avec un budget de 127 millions de dollars américains (63,5 milliards fcfa) pour s’attaquer aux causes profondes de ce phénomène. Parmi les solutions, il s’agit de scolariser les enfants » a-t-elle indiqué.
L’exécution des plans précédents a permis la construction de 30.000 salles de classe pour rendre l’école accessible aux enfants. Par ailleurs, des programmes d’appui à l’autonomisation des femmes sont en cours pour les inciter à produire du vivrier et à dégager un revenu qui exonère les enfants de travail. La réalisation d’infrastructures sociales de base en milieu rural pour l’amélioration des conditions de vie des populations est aussi un axe mis en œuvre par les acteurs de la filière.
Des actions judiciaires sont aussi menées avec la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants. Le cadre légal a été renforcé et la Côte d’Ivoire a procédé à la ratification des Conventions internationales qui répriment la traite et le travail des enfants. Depuis mai 2019, la Côte d’Ivoire a été reconnue par le BIT comme Pays pionnier dans le cadre de l’objectif 8.7 du développement durable des Nations Unies sur l’élimination du travail des enfants.
La filière cacao est- elle vraiment en danger ? Dans tous les cas, les pays producteurs de cacao ont pris conscience de leur poids et ont décidé de tout mettre en œuvre pour assainir la filière et cela commence par le bien être des producteurs. La Côte d’Ivoire vient de faire adopter une loi qui garantit 60% du prix CAF (coût-assurance-fret) au producteur, afin d’améliorer leurs moyens de subsistance en leur assurant un revenu et une part équitable du prix du cacao.
Avant de clore la conférence, l’Ambassadeur Charles Providence Gomis s’est dit heureux de cette initiative de Agro-Paris-Tech qui aura permis d’informer et d’envisager ensemble les voies et moyens pour sauvegarder la filière cacao et de débattre des enjeux à l’échelle internationale de la thématique de la durabilité du cacao et de la survie du chocolat, précisant que « nous mangerons encore du cacao en 2050 car tous les conditions sont rassemblées pour ».

Le mardi 2 octobre 2019, l’Ambassadeur Charles Gomis a également participé à la JOURNÉE MONDIALE DU CACAO 2019, en présence de Mme Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès de La Ministre de la Transition Écologiques et Solidaire.

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