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CULTURE / DANSE-CHOREGRAPHIQUE
query_builder 18-10-2022


Sellou Blagone, jeune artiste ivoirienne à l’affiche de « GLORÍA » de José Montalvo.
Les grandes scènes et les plus grands chorégraphes de danse contemporaine tendent leurs bras au danseurs ivoiriens.
Après « Le Sacre du Printemps » de Pina Bausch, qui a vu la participation de plusieurs jeunes ivoiriens pratiquants la danse contemporaine, sélectionnés parmi cent trente-sept candidats à l’issue d’auditions au Burkina Faso, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, C’est au tour de Lou Sellou Nadège Blagone de briller sur la grande scène de la Villette, dans la représentation chorégraphique «Gloria» de José Montalvo, qui fait parler ses danseurs sur les préjugés auxquels ils ont fait face en voulant devenir danseurs.
« Trop mince pour le flamenco… », « Trop bretonne pour faire du ballet… ». Trop ceci ou pas assez cela… A l’aube de leur carrière, ils n’étaient jamais conformes au format standard. C’est ce qu’ils racontent chacun à leur tour au fil du spectacle devant le micro, égrenant les handicaps qui ont failli emporter leur rêve de danse, et les luttes, drôles ou dramatiques, qu’ils ont dû mener pour surmonter ces préjugés.
Une représentation pleine d’allégresse et de bonne humeur: l’énergie d’une joyeuse troupe dansant un flamenco moderne accouplé d’autres influences comme le jazz, la danse africaine, le classique et le contemporain.
La performance et la précision sont là avec pour objectif positif de renvoyer un message d’acceptation de soi basé sur le mentra dicté par la célèbre danseuse allemande Pina Baush : « Dansons, dansons sinon nous sommes foutus ».
La représentation est une succession de tableaux renvoyant à la libération de la femme, la non-binarité, l’environnement, la défense des animaux, l’individualisme, la violence et les dangers du capitalisme. Au rythme des danseurs qui se succèdent sur le devant de la scène et qui racontent une anecdote de leurs parcours. José Montalvo fait parler ses danseurs sur les préjugés auxquels ils ont fait face en voulant devenir danseurs, dans une série de : « On m’a dit que j’étais trop petite, trop grande, trop gros….pour danser et aujourd’hui je suis fière d’être devant vous ».
Dans la troupe de José Montalvo, tout le monde est là : la menue, la grande perche, le grassouillet, le plus âgé, l’androgyne, l’efféminé, le fluet…. Sans parler d’un mélange ethnique.

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